L'avant-squatt
On ne s’intéresse généralement au problème du squatt qu’une fois qu’on y est confronté soi-même, c’est à dire trop tard. Mais rien ne vous empêche de prévenir le problème et de diffuser l’information auprès des propriétaires autour de vous.
Avant tout, si vous êtes propriétaire, il est indispensable d’installer une porte digne de ce nom. C’est peut-être un investissement, mais il peut vous éviter bien des désagréments par la suite, surtout si l’appartement ou la maison est vide.
Les associations qui soutiennent les squatteurs s’organisent parfois comme de véritables agences immobilières, très organisées, qui repèrent les « bons plans » grâce à différentes sources potentielles :
-Un appartement mis en vente de particuliers à particuliers, en attente de location ou encore des informateurs volontaires ou non qui indiquent un appartement vaquant.
-Un immeuble ancien pas très bien entretenu.
-Des boites aux lettres libres.
-Une porte facile à ouvrir.
Lorsque les critères sont réunis, le repérage commence mais il n’est pas trop tard pour autant, on peut encore agir. Dans le cas notamment où l’on retrouve un coton tige, un cure-dents ou une allumette glissés dans la serrure. L’objectif pour le futur squatteur est de déterminer si l’appartement est occupé, ou au moins régulièrement visité. En enlevant systématiquement ces petits objets anodins, vous découragerez une tentative de squatt.
Les boites à lettre : si vous connaissez tous les habitants de l’immeuble, surveillez les nouveaux noms qui peuvent apparaître. Les futurs squatteurs apposent leur nom sur une boite à lettre libre et se font envoyer du courrier à cette adresse pour s’en servir ensuite comme preuve et affirmer « qu’ils habitent là depuis une certaine date… »